Ce week-end, nous avons piqué au sud-ouest jusqu'à la Côte Basque. Nous avons traversé les Landes et son massif forestier. Enfin, pour souligner le triste premier anniversaire de Klaus, le mot Massif va devenir inusité à court terme. En effet, ce ne sont pas les piles de bois que nous voyons depuis cet été qui impressionnent mais les pauvres arbres encore debouts ! Ils ont tous perdu leurs aiguilles, ils sont en train de mourir (pour voir le verre à demi-plein !) mais pour les forestiers, ils sont déjà morts (verre à moitié vide !). C'est vraiment un sentiment de tristesse que de voir cette fôret à l'agonie tout autour de cette bande de bitume. L'homme y est pour quelque chose quant à la sélection de pins à pousse rapide, mais la nature nous a rappelé qui est le plus fort.
Cette impression de retour de balancier très puissant de la Nature me revient en passant devant le panneau signalisant le Bassin d'Arcachon. A quand la photo de l'huître du pays comme une image d'Epinal. Une fois la crise de la souris passée, on nous sert juste après les fêtes que le naissin est en train de mourir rappelant la grande "crevaison" des années 1970. Les huîtres de 2012, ce n'est pas encore gagné ; la faute à quoi, à qui ???
Une fois arrivé à bon port (basque of course !) pour une livraison d'Ardennes et de Mirebeau, nous sommes allés nous balader au salon bio de Biarritz ecovie où nous avons pu discuter "graines et autres" avec les gens de Kokopelli tout en sentant de trés bonnes tisanes sur le stand des Jardins de Gaïa.
Pour terminer cette journée biarrotte humide, nos clients-amis nous ont fait découvrir une table très sympathique, prés du Port-Vieux, "L'Instant". Autour d'accords sucrés-salés fort surprenants, nous avons découvert un Sylvaner biodynamique alsacien (sur les conseils de la restauratrice alsacienne !) du domaine Sylvie Spielmann. Superbe !!
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