Ce matin, profitant de la baisse des températures pour travailler à la fraîche dans les vignes (comme on dit chez nous), nous avons traversé un "petit monde" de senteurs des plus envoutantes.
Tout d'abord, nous sommes passés devant le Magnolia (avec un grand M pour célébrer ses 200 ou 300 ans, si, si) qui est en début de floraison à la fragance si capiteuse et exubérante, puis nous avons suivi le chemin qui mène sous la frondaison des tilleuls (eux-aussi très vieux) où jeudi et samedi, Florence a cueilli patiemment les fleurs pour faire nos futures tisanes d'hiver. Sur la photo ci-contre, trouvez l'insecte buttineur bien caché. Puis nous avons plongé dans cet océan de vignes, où la tête des rameaux encore frêles se balance au gré du vent, donnant l'illusion des vagues d'Atlantique si proche. Et là, c'est l'odeur de la pleine floraison des merlots qui nous ennivre, sentation olfactive toujours très difficile à dépeindre par ordinateur. La technologie n'a pas encore résolu ce problème. Un hoax très répandu a failli faire couler du vin depuis une clef usb, mais là, pour l'odeur, personne n'a encore eu l'idée de la réalisation du nez virtuel !!!
Actuellement, l'essentiel du travail à la vigne est le relevage, c'est à dire, mettre les rameaux le plus droit possible pour avoir une bonne ventilation des futurs raisins. Il faut penser à faire quelques traitements et réfléchir aux futurs labours de la vigne. Toujours essayer d'anticiper bien que la vigne et la météo s'arrangent malicieusement à bouleverser notre programme. Mais, c'est tout "naturel" !!!
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