A l'heure où je vois se lever quasiment la pleine lune d'octobre, je pense à mes premières cuves "fabuleuses" de merlot de Château Mirebeau 2010 fraîchement décuvées. J'espère que les bactéries lactiques naturelles et indigènes vont s'exciter ces prochains jours pour lancer les fermentations malolactiques.
Au Château d'Ardennes, les remontages vont bon train, les cuvaisons approchant déjà une lunaison. Le pressoir pneumatique est dans les startings-blocks pour faire naitre les vins de presse si expressifs de fruit et de fraîcheur.
Entre temps, nous sautons sur nos tracteurs à roues et à chenilles pour profiter des belles journées ensoleillées pour effectuer les labours légers d'automne. Sur notre photo, il est difficile d'imaginer le mouvement de "retournement" que réalise la terre gràce à l'énergie du versoir du soc de charrue. Il peut être comparable à une vague de l'océan qui s'abat à quelques mètres de la plage. Les surfeurs de la Côte Basque connaissent çà par coeur, eux qui adorent prendre le bon spot au bon moment et qui rêvent de dompter la mythique "belharra" !!! Cet été, nous avons testé, à Biarritz, avec modération une "Belharra" bio facile d'accés pour Florence et moi !!!
En parlant de breuvage de fête, hier soir, j'ai été convié à présenter le millésime 2009 en Château d'Ardennes Graves Blanc et Château Mirebeau Pessac-léognan blanc à une soirée organisée par l'Association d'oenologie de Sciences Po Bordeaux au Show-room de Bordeaux Magnum. Outre le lieu magnifique et magique, j'ai été agréablement surpris par l'intérêt de ses futurs grands politiciens à déguster nos grands blancs secs de la proche banlieue de Bordeaux et par leur "soif" d'élargir leurs connaissances oenologiques et biodynamiques sur nos produits. Félicitations à Julien et à toute son équipe pour la qualité de cette belle soirée de découverte oenophile !!!
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